dimanche 25 avril 2021

Peut-on porter un costume sans cravate ?

 

Comment porter un costume sans cravate ?

18 mars 2021



Est-il possible de porter un costume sans cravate ? La réponse n’est pas si évidente. Découvrez comment réussir un look stylé sans cravate !

Porter une cravate au boulot est souvent une obligation et non un plaisir. Beaucoup d’hommes se plaignent ainsi, ouvertement ou en secret, de l’impératif d’en arborer une au quotidien. La bonne nouvelle, c’est que le dress code au bureau s’est beaucoup détendu ces dernières années. Sans dire qu’il est possible d’aller travailler en jogging – sauf si vous faites du télétravail – la cravate n’est plus obligatoire dans beaucoup de boulots.

La question qui suit, si la cravate saute, c’est de savoir comment porter un costume sans elle. Est-il possible de rester stylé en costume sans en nouer une autour de notre cou ? Suivez le guide.

·        1 Est-il possible de porter un costume sans cravate ?

o  1.1 La cravate, accessoire complémentaire du costume

o  1.2 Le costume, qui peut s’émanciper de la cravate

·        2 Comment bien porter un costume sans cravate

Est-il possible de porter un costume sans cravate ?

Oui, et non. La réponse n’est en fait pas si évidente.

La cravate, accessoire complémentaire du costume

Un costume complet (deux ou trois pièces) est en fait un ensemble de pièces qui sont interconnectées. Et non indépendantes. Dans un look business, le pantalon s’associe avec la veste. Et ces deux vêtements se marient avec le gilet ainsi qu’avec la chemise et la cravate.

Ainsi, une veste de costume ne peut a priori pas être portée avec un pantalon d’un autre costume. Et lorsqu’on n’enfile pas de cravate, l’ensemble peut donner une impression d’inachevé. Le costume est en effet un vêtement conçu pour être porté avec une cravate. La preuve ? Les revers de la veste sont pensés pour servir de cadre à la cravate. C’est notamment pour cela qu’il faut sélectionner une largeur de cravate proportionnelle à la largeur des revers de la veste.

Bref, en résumé, la cravate est l’accessoire qui vient terminer le costume en apportant la touche finale. Sans parler du fait qu’elle ajoute de la couleur à un ensemble qui sinon serait très monochrome.

Le costume, qui peut s’émanciper de la cravate

Porter une cravate semble donc indispensable dans l’esprit d’un look avec un costume, lors des occasions formelles. Pourtant, on peut réussir une tenue avec ce vêtement sans cravate. Il y a en effet des occasions où vous avez besoin de donner une impression moins autoritaire ou hiérarchique. Vous pouvez également avoir simplement envie de donner un esprit moins habillé à votre tenue.



Certaines occasions se prêtent donc au retrait de la cravate, la première venant en tête est peut-être le mariage d’été (les températures élevées rendant acceptable le fait de ne pas porter de cravate). Mais ce sera également possible pour les cocktails, garden party et autres vernissages.

De façon générale, le dress code masculin est aujourd’hui plus tolérant, on voit ainsi notamment de plus en plus de personnalités politiques se débarrasser de leur cravate, afin de donner une impression de plus grande proximité avec les électeurs.

En résumé, oui, il est aujourd’hui accepté de porter un costume sans cravate, à condition que l’évènement le permette. Voici les règles à avoir à l’esprit pour bien réussir votre look.

Ailleurs sur le web : le combo costume-cravate en voie de disparation.

Comment bien porter un costume sans cravate

La principale difficulté lorsque vous faites sauter la cravate, c’est que ce geste peut être perçu autant comme une omission involontaire (comme si vous vous étiez par exemple habillé à la hâte ou que n’aviez pas compris le dress code) que comme une décision de faire privilégier votre confort au détriment de votre style.

Heureusement, il est possible de résoudre ce problème afin de montrer que le fait de ne pas porter de cravate est bien un choix délibéré et stylé. Voici quelques conseils pour y parvenir.

La clef, c’est la coupe. La coupe d’un costume, ou de tout autre vêtement, est le premier critère qui définit si un look sera stylé ou non. C’est d’autant plus vrai si vous ne portez pas de cravate. Si votre costume est trop large ou trop serré, l’absence de cravate renforcera l’effet négligé. Il faut donc qu’il soit parfaitement taillé.



Préférez un costume casual. Ne pas porter de cravate alors que vous enfilez un costume formel comme ceux que l’on retrouve dans les cabinets d’avocats (sombres et bien structurés) donnera une impression d’inachevé. Pour éviter cela, choisissez plutôt un costume plus casual, c’est-à-dire dans des couleurs plus clairs, potentiellement avec des motifs et plutôt déstructurés.

La chemise moins formelle. Dans la même qu’un costume formel, une chemise habillée sans cravate créera également un effet de look non fini. Préférez plutôt une chemise moins formelle (sans pour autant partir sur un modèle très détendu, comme une chemise en jeans ou à fleurs). L’absence de cravate se fera alors plus naturellement. Concrètement, les chemises Oxford ou en chambray sont des choix idéaux.

Article lié : le guide de la chemise Oxford

Article lié : les différents tissus de chemise

Attention au col. Le col de votre chemise agit comme un cadre censé flatté votre visage. Mais sans cravate pour bien le tenir en place, le col de votre chemise risque de s’aplatir ou de se corner. Pour éviter cela, sélectionnez une chemise dont le col est particulièrement grand et ses pans écartés. Un col plus petit qui se tient bien sera un bon choix. Les modèles à col boutonné sont particulièrement pertinents ; vous pouvez aussi repasser votre col en appliquant de l’amidon pour qu’il bénéficie d’un bon maintient.

Deux boutons. Si vous choisissez de porter un costume sans cravate, votre chemise ne doit pas être boutonnée jusqu’en haut. Déboutonnez deux boutons, pour bien marquer le fait que l’absence de cravate est intentionnelle. Cela rajoutera à effet nonchalant à votre style. En revanche, attention à ne pas en déboutonner plus, sans quoi vous passerez de l’effet faussement négligé à fatigué après une soirée trop arrosée.

Accessoirisez l’ensemble. La cravate est un accessoire efficace pour ajouter de la couleur à un look. Sans elle, votre style risque d’être fade. Heureusement, il existe d’autres pièces permettant de compenser son absence. Vous pouvez ainsi enfiler une montre, une broche sur votre revers ou encore une pochette.



Article lié : 8 façons de plier une pochette de costume

Faites briller vos chaussures. En l’absence d’une cravate remplissant le rôle de point d’attention, le regard de votre entourage sera orienté vers les autres accessoires de votre style. C’est notamment le cas de vos chaussures, il faudra donc veiller à ce qu’elles soient bien cirées. Car si elles sont mal entretenues, elles peuvent faire chuter à elles-seules votre look.

 

samedi 24 avril 2021

comment choisir son tailleur de costumes et chemises sur mesures









Bravo! les articles sont intéressants. Ce sont d'excellents conseils-mode dont bien des gens devraient s'inspirer!
Emmanuel E :Professeur de violon.


Comment choisir sont tailleur?

Quand on parle de tailleur on pense souvent à un tailleur féminin soit un costume pour femme.
Un tailleur est aussi un homme ou une femme qui sait prendre vos mesures pour vous réaliser tous types de vêtements sur mesures.

Mais vous allez me demander quel tailleur choisir pour la confection de mon vêtement sur mesure?

La réponse est: dirigez vous vers un professionnel qui a une parfaite connaissance des coupes et des modèles et qui a un vaste choix de  tissus  de luxe.

Ce tailleur saura vous écouter et vous prodiguer de bons conseils afin que le résultat soit irréprochable et vous apportera du service, de la qualité et un bon rapport qualité/prix.

Un costume est un vêtement réalisé en Trois dimensions  ce qui complique les choses et il est important de faire un essayage de vérification afin que le vêtement épouse votre silhouette et gomme vos défauts physiques car nous sommes tous différents.

De plus toutes les questions doivent être posées au préalable afin que votre projet soit une réussite et que le vêtement créé pour vous réponde parfaitement au cahier des charges et que vous en ayez pour votre argent.

Mais vous allez me dire et si cela ne va pas?

Je vous répondrais: et pourquoi cela n'irait pas?
Si toutes les questions ont bien été posées et que les mesures sont bien prises ça va forcément.
Si vous ne savez pas quoi répondre aux questions posées alors le mieux est de confier au tailleur le vêtement réalisé sur mesure qui vous va le mieux et il se fera un plaisir de vous le réaliser.


Hervé KLODAWSKI tailleur privé personnel
39, rue balard
75015 Paris




jeudi 11 mars 2021

vous êtes votre propre créateur


Costume de Pierre CONDAMIN GERBIER 

En plus du choix parmi plus de 20 cols de chemises et de poignets, vous pouvez créer votre col à partir de croquis papier.

Alors pourquoi pas un pied de col de 50 à 60 millimètre de haut et une pointe de col de 9 voir 10 cm de long?
Tout est possible car vous êtes tous de formidables créateurs!

Hervé KLODAWSKI Private Home  Tailor
39, rue Balard  75015 Paris
tel: 0140607564

lundi 1 mars 2021

Pourquoi se réjouir de la mort du costume ?

 BILLET – POURQUOI JE ME RÉJOUIS DE LA MORT DU COSTUME

Temps de lecture : 8 minutes



Publié par Jordan Maurin le Aujourd'hui0

Mis à jour le 1 mars 2021

Gros plan sur Humphrey Bogart.

Sa coiffure est impeccable. Tirée en arrière d’un geste de peigne. Il a dans l’œil un éclat faible de nostalgie. Les lèvres boudent. Qu’est-ce qu’il y a Humphrey, t’es triste ce soir ?

Il est assis à une table. Devant lui, on voit une bouteille. Elle est bientôt vide. Ce n’est pas de l’eau minérale. Humphrey a bu. Et pas qu’un peu. Et il a fumé. Un paquet peut-être, à juger d’après l’épais nuage qui l'enveloppe.

La caméra s’éloigne et alors on voit comment il est habillé : mais c'est un... oui c’est un t-shirt qu’il porte. Il est col V et moule un peu trop sa poitrine plus toute jeune. Il est froissé aussi. On aperçoit bientôt ses bras velus. Très, très velus. Vraiment très velus. Voilà son pantalon. Il est gris clair on dirait. Élastiqué à la taille en gros molleton. C’est un... un jogging y’a pas d’autre manière de dire.

La caméra recule encore et le décor est splendide. C’est un cabaret de velours et d’or. Et sur le parquet lustré, Humphrey a des chaussettes trouées.

COUPEZ !

Oui je sais. C’est impensable. Le simple nom d’Humphrey Bogart est une invocation de l’élégance. On dit Humphrey et l’esprit voit un costume ou un smoking, la veste croisée blanche à col châle, le nœud papillon qui penche juste assez pour faire croire que rien n’est calculé.



(Photo by Warner Brothers/Getty Images)

Et quand son personnage est torturé, au moins à l’écran, c’est une torture endimanchée. S’il est nostalgique, c’est une nostalgie fringante. Et s’il fait la moue, c’est une moue magnifique.

Humphrey, en plus de son métier d’homme, a ajouté celui d’icône. Et pour le jeune impressionnable que j’étais, le costume qu’il porte et surtout sa manière de le porter a été un déclic. J’étais au bord du précipice qu’on appelle #menswear, je contemplais ce qu’il s’y passait sans oser rejoindre la fête, j’avais un peu le vertige et Bogart dans Casablanca (Michael Curtiz, 1942), c’était l’équivalent d’un mec arrivé à toute vitesse sautant à pieds joints entre mes deux omoplates.

Chute libre. Libre oui, mais avec le costume bien en tête, bien vissé dans ma caboche impressionnable comme l’un des moyens les plus sûrs d’atteindre l’élégance.

Et bien que j’aie fait du chemin depuis cette chute, j’ai tendance à le penser encore. Je me demande : qu’est-ce qu’il resterait des Oiseaux de Nuit d’Edward Hopper sans les types maussades en costume aux côtés de la dame en rouge ?

Qu’est-ce qu’il resterait à Julian Kaye sans ses fringues Armani, dans American Gigolo ?



Copyright: Courtesy Everett Collection MMDAMGI EC001

Il ne resterait que le glauque. L’insoutenable.

Le costume sauve les apparences. Il fait même bien plus, il sublime les destinées humaines, il les rend supportables. Et c’est d’ailleurs bien souvent, le propre de l’art que de rendre la vie un peu plus supportable.

Je ne dis pas que le costume, c’est de l’art, je dis qu’il s’en rapproche dans ses effets quand il est bien fait, quand il est bien porté, quand il est bien représenté.

Car c’est là tout l’enjeu : bien le porter.

Et la raison pour laquelle les élégants contemporains ne citent pas d’autres contemporains comme référence stylistique, c’est que les acteurs, musiciens, artistes, portent aujourd’hui le costume comme un déguisement. Ils se déguisent en élégant.

Regardez-moi, j’ai mis un costume.

Là où pour Bogart et les autres, porter un costume était aussi naturel que de voir, sentir, goûter ou entendre.

C’est un sport de s’habiller, ça demande de la pratique. Porter un costume ne s’improvise pas.

Il faut trouver les causes qui donnent les effets désirables. Et encore faut-il savoir ce qui est désirable ! Et comment nos acteurs contemporains pourraient-ils le savoir alors que le costume ne se porte plus au quotidien.

  • Trois millions de costumes vendus en 2011, en France.
  • 1,4 million entre août 2018 et juillet 2019. +

La raison de cette chute est simple : le costume n’est plus considéré comme l’uniforme réglementaire des métiers de représentation et de la banque et finance.

Par exemple, Goldman Sachs, la plus sévère des banques d’investissement en matière de dresscodea annoncé en 2019 à ses 36 000 employés qu’ils pouvaient désormais s’habiller de manière moins formelle.

La fête de la cravate, c’est terminé. Le casual friday, c’est toute la semaine à présent. Un nouvel usage est défini, un nouvel ordre mondial vestimentaire, c’est le plus grand nombre qui a décidé. Et tant pis pour ceux qui se sentaient bien dans leurs costumes.

Est-ce qu’on va le pleurer ?

Pas du tout.

Vous pensiez qu’après mon introduction qui fleurait bon le “c’était mieux avant”, j’aurais répondu “oui” à cette question.

J’ai trois remarques à faire à ce sujet :

1.     Il est absurde de demander à ses employés de venir en costume-cravate rencontrer des clients qui font à peine l’effort de mettre une chemise.

2.    Est-ce qu’on va vraiment pleurer la fin du costume de bureau si ça veut dire moins de cravates immondes et de vestes aux épaules tombantes ?

3.    La pandémie mondiale de 2020 a définitivement achevé le costume de bureau.

Bon débarras.

Désormais, le costume n’est plus l’habit du pouvoir. Il est même devenu l’inverse. Il habille celui qui n’en a pas, celui auquel on impose les règles. Celui qui les dicte, lui, s’habille en hoodie, en jean, en New Balance et parfois il porte des tongs.

Steve Jobs, Mark Zuckerberg, Elon Musk et les nouvelles figures du pouvoir ne portent pas de costume.



(Photo by Kim Kulish/Corbis via Getty Images)

Ils trouvent ça frivole de se demander quelle cravate va le mieux avec sa chemise. C’est une décision de trop sur une journée qui en comprend déjà trop. Ils veulent se concentrer sur le business car c’est là qu’est le vrai salut pour eux.

Bien sûr, c’est aussi une manière de s’affranchir de l’ancien monde, de dire : on ne va pas jouer selon vos règles. Et quand Mark Zuckerberg se présente en costume à une audience devant le sénat américain sur l'utilisation des datas par Facebook, est-ce que cela veut justement dire le contraire ? Que cette fois il veut bien jouer selon les règles du système judiciaire ?



Mark Zuckerberg, devant une commission de sénateurs américains, le 10 avril 2018. (Photo By Bill Clark/CQ Roll Call)

Bien que je ne partage pas cette vision qui consiste à dire que de réfléchir à la meilleure manière de se présenter au monde est une perte de temps, je ne peux m’empêcher de penser que l'abandon de ce dresscode d’un autre temps est un progrès.

Je me dis qu’il est difficile de faire de vrais progrès entre l’égalité homme/femme tout en conservant ces normes des années 1950.

Je me dis qu’il est peut-être plus difficile d’avancer sur les questions de genre et d’identité sexuelle si l’on n’assouplit pas les règles en matière d’expression personnelle par le vêtement.

L’habillement n’est pas frivole, il dit souvent beaucoup de la manière dont on pense. Il peut dire beaucoup de nos idéaux aussi. Du monde tel qu’on voudrait le voir. Et sans que ce soit politique bien sûr. Je mets des chaussettes écrues avec des mocassins parce que c’est interdit par les gens bien-pensants et que je voudrais que plus de personnes s’affranchissent des limites vestimentaires qu’on leur impose.

Du coup, qu’en est-il de ceux qui aimaient venir travailler en costume ? Ah ça, le mémo de Goldman Sachs ne le dit pas.

En revanche, ce qu’on peut imaginer, c’est qu’un type en costume dans un open-space rempli de gens en chino et Stan Smith ça va faire jaser. Et on va lui faire retirer son costume. Lentement. Par le simple poids des regards et des remarques sous le couvert de l’humour. Viens-nous rejoindre dans la médiocrité.

Je ne veux pas dire que porter un chino est médiocre par rapport au fait de porter un costume. Ce serait aussi absurde que de dire qu’un escargot, c’est mieux qu’une limace. Alors que chacun sait qu’un albatros, c’est beaucoup mieux. Enfin ça se voit, c’est évident.

Ce que je veux dire, c’est que la norme deviendra celle du moindre effort vestimentaire. Car trop de personnes donnent une importance démesurée au confort. Alors même qu’un costume bien taillé, laissant suffisamment de place pour bouger peut-être aussi confortable qu’un jogging.

Bref, on nivelle par le bas. On entrave la créativité de ceux qui s’exprimaient grâce au costume ou qui y trouvaient une certaine sérénité.

Toutefois c’est un moindre mal. Car si le costume de bureau est mort, le costume tout court ne l’est pas !

Y’a pas de deuil à faire ! Qu’on arrête de vouloir l’enterrer ! D’ailleurs, la preuve : que porteriez-vous si vous deviez assister à son enterrement ?

Car oui, on pense spontanément à toutes ces occasions qui nécessitent d’en mettre un : enterrement, mariage, événements solennels. Elles le nécessitent car à cet instant le costume est une manière de montrer notre volonté de nous inscrire dans l’événement présent. Par pur respect pour la cérémonie et des personnes qui l’organisent. Là, dans ces moments, il nous faut un vêtement qui puisse dire : “je vous comprends et je suis là avec vous”.

Vous ne savez quel costume portez à un mariage, la réponse est ici 

C’est la force du costume, par sa forme, de pouvoir être inclusif quand il est porté de manière ponctuelle.

Mais ce n’est même pas cela qui me réjouit.

Ce n’est pas de me dire qu’on va encore pouvoir challenger notre Humphrey Bogart intérieur en portant notre seul et unique costume une fois toutes les quatre années bissextiles pour un mariage ou je ne sais quoi ! Non !

Ce qui me réjouit, c’est que désormais comme nous n’avons plus l’obligation de le porter, alors nous pouvons renouer avec le plaisir de le porter. En dehors de ces événements ! Nous pouvons nous reconnecter au vrai costume.

Pas le power suit, pas celui des hommes politiques, pas celui des businessmen, pas de ceux qui portent le costume comme une arme.

La vie n’est-elle pas une occasion suffisamment grande qu’on ait envie de la célébrer chaque jour ?

Pourquoi pas avec un costume ?

Plus rien ne vous en empêche maintenant.

Le costume est mort, alors il est temps d’inventer votre propre manière de le porter.

Un costume, c’est quoi au fond ? C’est un haut et un bas qui ont été fabriqués dans le même tissu. Rien de plus. Avant, on disait “complet”. Ce qui était bien plus parlant que de dire “costume”, qui est un autre mot pour dire “déguisement”.

Portez-en-un le week-end avec un t-shirt, un hoodie et des runnings.

Portez-en un tout en denim, avec une marinière, comme un vieux peintre français dans son atelier à Montmartre.

Portez-en un à motif pied-de-poule noir et blanc avec un polo en laine mérinos en dessous, comme Gabin.

Portez-en un workwear comme dans There Will Be Blood.

Portez-en à la cool, en twill ou corduroy, comme dans les lookbooks de Universal Works.

Portez-en un patchworké à la Hansen Garments.

Portez-en un très chic avec une chemise western !

Ou alors jouez-vous la Atelier Saman Amel. Le costume sans la cravate. Sans la chemise même possiblement. Soft, soft, soft. Soft les épaules. Soft les lignes. Soft la matière.

Le plus dur, pour s’habiller en costume de nos jours, c’est qu’on est seul. Désespérément seul dans la foule. Mais ce n’est pas parce qu’on est seul qu’on a tort.

Soyez votre propre icône. Devenez votre propre Gabin, votre Noiret. Votre Humphrey !

Ne portez pas le costume comme une chose précieuse sur vos épaules. Mettez les mains dans les poches comme le Prince Charles. Celui-là même qui aime tellement ses costumes qu’il les fait raccommoder et les porte ainsi.



(Photo by Niall Carson/Pool/Samir Hussein/WireImage)

Réinventez le costume à votre manière. Devenez votre propre Hedi Slimane.

Et quand je vous croiserai sur mon chemin, je saurai vous reconnaître et vous me reconnaîtrez. Et d’un coup d’œil on se dira qu’on est de la même famille. De la famille de ceux qui ont compris, que ce n'est pas parce que le costume est mort qu’on ne doit pas le ressusciter.

Pour savoir tout ce que Benoît aime dans le costume c'est ici

Une veste avec ou sans épaulettes?

Chère Madame, Cher Monsieur, Nous allons aborder un sujet important : Le style de l’épaule d’une veste avec ou sans ...